dimanche 20 avril 2014

Claude-sans-coeur et le véganisme

Des doudous vegans, de quoi de qu'est-ce?

"Vegan", c'est un mot qui est apparu plus d'une fois sur ce blog - souvent quand on parlait boustifaille.
Vous savez très certainement ce que ça veut dire, ou alors vous avez déjà demandé à google. Mais pour les feignants, en gros: "Le véganisme est un mode de vie fondé sur le refus de l'exploitation et de la cruauté envers les animaux. Au-delà de l'adoption d'un régime alimentaire végétalien, le véganisme exclut la consommation de tout produit issu des animaux, de leur exploitation ou testé sur eux (cuir, fourrure, laine, soie, cire d'abeille, cosmétiques, loisirs, etc.). Par rapport au végétarisme et au végétalisme, qui désignent simplement des régimes alimentaires, le véganisme vise plus largement un mode de vie rattaché à des choix moraux et politiques, comme ceux du mouvement des droits des animaux."
 
Alors dire non au camembert, c'est bien joli, mais les doudous dans tout ça?
Au delà de ce qu'ils mangent - ou pas... - en quoi les Claude sont-ils vegans?

C'est simple, ma bonne dame: lors de la création des Claude, on n'utilise que des matières non-animales, comme le coton, le lin ou le polyester par exemple. Et comme la majorité de nos "matières premières" sont des chemises en coton, c'est fastoche! Pareil pour le fil et le rembourrage.

Mais en fait, pourquoi?

Pour répondre à cette question, prenons l'exemple de la laine (au tout début de Claude-sans-coeur, on l'utilisait encore pour le "corps" des doudous) et citons l'article très complet qu'Ophélie a écrit pour son blog Antigone XXI:
(Cliquez sur le lien pour lire l'article en entier, pardi!)


"On croit souvent, avant de se pencher sur la question, que la tonte de la laine est une activité inoffensive qui n’implique ni la souffrance, ni même la mort des animaux. Et pourtant, rien ne saurait être moins vrai…
Une grande partie de la laine dont sont faits nos pull-overs, nos tapis et nos moufles provient de moutons mérinos. Plus de la moitié de cette laine est produite en Australie, pays du mouton par excellence. Or ce pays est également réputé pour une chose assez particulière que l’industrie lainière locale pratique, à savoir, le mulesing.
Il s’agit d’une pratique, originaire des années 1930, qui consiste à découper à coup de cisailles la queue et l’arrière-train du jeune agneau, afin de lutter contre l’incidence des myases – des mouches pondant des larves sous la peau. Le tout sans anesthésie, bien sûr. Notons que le procédé ne concernait au départ que les bêtes plus âgées, car on le jugeait ‘trop douloureux’  pour les agneaux.

[...]

Outre les souffrances infligées à des êtres qui n’ont rien demandé d’autre que de garder leurs poils pour eux, il faut savoir que l’exploitation massive des ovins pour leur laine et leur viande a un impact environnemental considérable.
De tous les animaux, la production d’agneau est en effet la plus polluante : la consommation d’1 kg d’agneau est responsable du rejet de près de 40 kg de CO2 dans l’atmosphère, soit presque 50% de plus que le boeuf ! En Nouvelle-Zélande d’ailleurs, les émissions de méthane, provenant en majorité des élevages de moutons, constituent plus de 90% des émissions de gaz à effet de serre du pays !
A cela, on ajoutera les dommages affectant les sols : les exploitations intensives de moutons sont en effet extrêmement destructrices envers la végétation et la terre, entraînant avec elles de vastes problèmes d’érosions des sols.
C’est sans compter enfin la pollution des eaux générée par de telles exploitations. Une étude menée en Nouvelle-Zélande a d’ailleurs montré que la contamination des eaux par matière fécale ovine était telle, même dans des fermes de taille moyenne, qu’elle dépassait tous les niveaux recommandés en matière d’usage de l’eau – qu’il s’agisse d’eau à boire comme d’eau destinée aux activités de récréation. Oui, car dans les eaux, on retrouve aussi tout un tas de produits chimiques visant à prémunir les troupeaux d’infections parasitaires… qui filent donc dans l’eau que nous buvons, dans laquelle nous nous baignons, et où évoluent les poissons… que nous mangeons."


Souffrance animale + pollution = ça pue, non?

Photo réalisée sans trucage




La laine est un exemple parmi d'autres, on aurait pu prendre celui de la soie (mais des doudous en soie, de toute façon...)

Et puis le véganisme, que ce soit pour manger, pour penser ou pour créer, ça fait partie de la vie des Claude (et de la stagiaire) tellement fort que la question ne se pose même pas.
Chez Claude-sans-coeur, on aime les animaux, on ne les met pas dans notre assiette, ni dans nos doudous!
C'est tout!

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