dimanche 23 novembre 2014



Voilà maintenant une semaine, déjà, que Julius et la Stagiaire sont rentrés des Etats-Unis, le coeur lourd (et l'estomac chargé. De doughnuts.)
Pendant notre périple, on a écrit un article sur chacune des villes qu'on a visitées. Toutes, sauf une: Bridgeport.

Peut-être parce que, plus qu'une ville "visitée", Bridgeport - qui est à seulement une heure de New York - a été une ville "squattée, occupée, et qu'on s'est appropriée". 
Et aussi parce que, étant la ville de Chaussette, notre traducteur, c'est là qu'on avait installé notre QG, déballé nos sacs, vidé le frigo, fait nos lessives. C'est là qu'on revenait après de longues excursions, entre deux vols, pour trouver un peu de repos.

On s'y sentait à la maison tout en étant dans un endroit totalement nouveau et inconnu.





Au petit déjeuner, on avait droit à des biches dans le jardin et des bagels dans la cuisine.

On n'a mangé que les bagels.


Il y avait, comme dans presque toutes les villes de banlieue qu'on a vues, beaucoup de vieilles maisons, et on a longuement marché à travers les rues pour essayer de les voir toutes.




On a aussi fait de longues promenades le long de la mer. De l'autre côté, si on regardait bien, on pouvait presque voir New York. 


 On était à Bridgeport avant et après Halloween et, en plus des couleurs de l'automne, on a vu les couleurs de l'humour américain... 


On a exploré des plages désertes collées à de vieilles usines délabrées - un paysage assez étrange où les carcasses de limules se fondaient parfaitement...




 On est enfin allés visiter le phare abandonné, celui qu'on voyait depuis notre arrivée, six semaines auparavant, et qui semblait si près, quand on le regardait depuis le port.

Pourtant, on a pédalé longtemps, longé la digue, on s'est frayé un chemin le long des rochers et après plusieurs heures, on y était.
On se sentait au bout du monde, alors qu'on était tout près de la maison. 



Un peu comme pendant tout le long du voyage: c'était un autre bout du monde, et pourtant, on s'y est sentis chez nous...


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