mardi 25 mars 2014

Naoshima


 Après Kyoto, Julius et sa bande ont mis les voiles (du Shinkansen) plus au sud, jusqu'à l'île de Shikoku.
Ce qui les poussait là bas, c'était Naoshima (ou Nao-jima), une toute petite île qui héberge plein de musées d'art moderne.
Il a fallu prendre le ferry pour y aller, et c'était chouette.



Julius et la stagiaire, bien sages en bateau.













Sur l'île, c'était jour de saucée, et on était bien heureux d'avoir des k-ways pour se promener autour de l'île, avoir des vues plongeantes sur la baie et visiter les musées.

On s'était fait des copines sur le ferry.


On nous a dit de faire gaffe aux totoros...

Il y avait du Niki de Saint Phalle...


... du Yayoi Kusama...



... et du Gaëtan, 6 ans, CE1.

On se serait parfois crus sur une île déserte.





Mais une île déserte avec des tableaux accrochés aux falaises, quand même.
Faut pas déconner.







Julius s'est senti chez lui dans la deuxième citrouille de Yayoi Kusama...

Il faut dire qu'elle lui allait bien au teint.




On serait bien allés se tremper dans ce Onsen arty si le ferry nous en avait laissé le temps.








C'était une atmosphère étrange, avec des rues et des plages désertes qui rappelaient les stations balnéaires en automne. La pluie et la brume rajoutaient une allure un peu fantomatique à tout ça, et les palmiers faisaient presque déplacé dans le décor.
C'était aussi une drôle de sensation de marcher jusqu'au ponton, se retrouver seul au milieu de l'eau, et de se retourner pour voir une citrouille géante qui surveille l'horizon.

C'est sûr, il faudrait retourner sur Naoshima en été, voir comme ça doit être beau. Mais certainement, il n'y aurait pas cette poésie bizarre, cette espèce de nostalgie des plages qui attendent le retour des gens en maillot.

En hiver, sur Naoshima, il y a juste des oeuvres d'art.
Et quelques voisins.

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