De retour de Normandie et avant de monter dans le train pour Berlin, Julius s'est arrêté quelques jours à Paris.
Ca fait toujours quelque chose, de retrouver cette ville où les doudous sont nés, où ils ont passé leurs quatre premières années.
Paris est encore pleine de souvenirs, d'amis, d'ambiances, d'odeurs et de lumières qui sont restées chers au coeur des Claude!
Quel
que soit le copain chez qui on reste, on retrouve toujours ces murs et
cette lumière si blanche. On se sent à l'étroit dans les studios tout
petits, alors qu'à Berlin on a de la place à ne plus savoir quoi en
faire. On retrouve les compteurs électriques à l'entrée du couloir, le
parquet qui craque, les cages d'escaliers qui ont vu passer des milliers
de gens! On est perdus dans les supermarchés qui n'ont pas de
Brotaufstrich. On se délecte, juste cinq minutes, du boucan dans la rue.
On oublie qu'ici, on peut traverser à l'arrache quand le feu est rouge.
On revoit des amis pas vus depuis longtemps avec qui on parle sans
s'arrêter pendant des heures, parce que ça fait du bien de tout se
raconter en français. On sait exactement quels changement prendre
dans le métro. On retourne chez les petits commerçants "en bas de chez
moi", sauf que ça n'est plus vraiment "chez moi", et ça nous fait
presque bizarre que le vendeur ne nous reconnaisse pas.
Même le silence ici est différent.
Ca fait toujours quelque chose, de retrouver cette ville où les doudous sont nés, où ils ont passé leurs quatre premières années.
Paris est encore pleine de souvenirs, d'amis, d'ambiances, d'odeurs et de lumières qui sont restées chers au coeur des Claude!
Même le silence ici est différent.
Les Claude se rappellent aussi pourquoi ils ont voulu partir. Ils sont bien conscients que si revenir à Paris est aussi agréable, c'est parce qu'on sait que c'est seulement pour quelques jours.
N'empêche, à suivre leurs pas dans ces rues qu'ils connaissent si bien ou à découvrir de jolis endroits dont ils ne soupçonnaient pas l'existence, leur petit coeur de tissu se sent faire des vagues...
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